Stratégie de la bienveillance
Stratégie de la bienveillance
ou l’intelligence de la coopération
Juliette Tournand, InterEditions- Dunod, 2010 (deuxième édition)
C’est l’exemple du tournoi organisé par Anatol Rapoport qui a permis à Juliette Tournand de cristalliser sa réflexion et de développer sa « stratégie de la bienveillance ».Spécialiste de la théorie des jeux, Anatol Rapoport a organisé un tournoi sur Internet ou des experts en mathématiques, sciences politiques, économie, psychologie, et sociologie, ont joué un un grand nombre de coups dans un jeu ou, à chaque coup, le joueur avait deux options : coopérer ou refuser de coopérer avec l’autre joueur. La grande surprise a été de découvrir que la stratégie gagnante, c’est celle qui agit de manière bienveillante : elle n’attaque jamais la première, elle joue la coopération tant que l’autre joueur en fait autant, mais sais aussi se protéger et refuser de coopérer si un autre joueur attaque
Appliquant cette idée simple « toujours proposer la coopération tout en se protégeant des refus de coopération », Juliette Tournand nous propose une stratégie qui permet d’initier, d’entretenir et de développer autour de soi l’environnement qui coopère à sa réussite... et à la réussite de ceux qui veulent coopérer.
Gandhi disait « Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde ». A travers tous les exemples tirées de sa pratique de coach, Juliette Tournand illustre bien cette réflexion. La guerre que la stratégie de la bienveillance propose de gagner est intérieure à chacun. Se mettre en position de bienveillance avec tous, tout en se gardant des comportements prédateurs, c’est une stratégie gagnante pour soi et pour les autres.